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Transe communication


L'histoire commence vraiment en 1964 et durera jusqu'à son décès en 2001. Un soir, à l’âge de 7 ans, Rosemary Brown aperçoit un vieil homme dans sa chambre qui lui confie qu'un jour il reviendra pour lui faire don de sa musique et faire d'elle une musicienne. Il s'agit alors du célèbre compositeur hongrois Franz Liszt décédé 37 ans plus tôt. Il faut savoir que Rosemary Brown est anglaise et compte dans sa famille plusieurs spiritualistes qui croient à l'au-delà. Le spiritualisme est une religion en Angleterre qui a pour mission de prouver la survivance de l'âme après la mort : la majorité des spiritualistes sont donc Médiums.


Franz Liszt ne reviendra transmettre son talent à Rosemary que 40 ans plus tard, alors qu'elle se remet à jouer du piano après de nombreuses années d'arrêt et la perte de son mari. Un jour, elle ne contrôle plus ses mains qui se mettent à jouer sans qu'elle ne sache ce qu'elle fait ; elle se dit alors "guidée par une force inconnue". Le compositeur défunt aide aussi Rosemary dans son quotidien de mère veuve en lui donnant des conseils qui porteront leurs fruits.


"Je jouais sans savoir ce que je faisais, comme si j'avais prêté mes mains à un étranger".

Après cette première canalisation médiumnique remarquée, d'autres illustres défunts se rapprochent de Rosemary : Chopin, Beethoven, Schumann, Schubert, Rachmaninov, Debussy ou encore Stravinsky.

Entièrement dédiée à sa nouvelle tâche et à présent médiatisée, Rosemary sera également contactée par John Lennon, Fats Waller, Gracie Fields, Albert Einstein, Carl Jung, Bertrand Russel, et Vincent Van Gogh !


Les affirmations de Rosemary Brown attirent rapidement l'attention de musiciens et musicologues du pays entier. La BBC et le magazine Life enquêtent sans relâche. Transmissions médiumniques ou "inspirations inconscientes", voire supercherie ? Les avis sont divergents, mais le mystère demeure et l'histoire de Rosemary Brown émerveille !


Trois autobiographies seront publiées entre 1971 et 1986 et le label Philips produira deux albums de ses canalisations, après une batterie de tests psychologiques et psychiatriques qui s'avèreront tous être "normaux". Rosemary a bien toute sa tête et le soutien de nombreuses personnalités du milieu artistique.


Les contacts avec l'au-delà diminuent à mesure que sa santé s'affaiblit ; Rosemary Brown meurt dans l'indifférence en 2001.


A-t-elle réellement communiqué avec des compositeurs défunts ? La question reste entière pour les septiques qui pensent qu'il s'agit du fruit de son inconscient... pourtant, malgré sa difficulté à lire une partition, elle rédigeait à vive allure sous la dictée des esprits.


Le psychologue néerlandais Wilhelm Tenhaeff dira après analysé Rosemary :


"Parmi les nombreux sujets que j'ai étudiés ces dernières années, Rosemary Brown est certainement l'une des plus équilibrée".

Il faut savoir que chaque compositeur défunt s'exprimait de façon différente à travers Rosemary Brown :


Franz Liszt prenait directement le contrôle de ses mains pour jouer ses partitions, puis lui demandait de les retranscrire sur le papier ; Frédéric Chopin, lui, faisait jouer Rosemary note par note ; quant à Franz Schubert, il préférait chantonner ses morceaux. Beethoven et Bach lui annonçaient oralement les notes qu'elle devait alors écrire. En 2001, l'année de son décès, Rosemary avait produit plus de 800 œuvres inédites ! Fait assez rare pour un compositeur. Elle pouvait passer son après-midi à écrire des partitions sans même les jouer.


Selon le Directeur du London of Music de Londres, son travail était exceptionnel. Un musicologue spécialiste de Franz Liszt affirmait également qu'il ne pouvait pas s'agir de pastiches : selon lui, ses compositions comportaient des détails que même un imitateur doué ne pouvait pas reproduire. C'est également l'avis d'une grande spécialiste de Schubert : d'après elle, les pièces de Rosemary Brown auraient pu être intégrées au répertoire du compositeur mort.


Seule petite ombre au tableau : Rosemary se serait un peu arrangée avec la vérité sur son niveau au piano, celle-ci était légèrement plus aguerrie qu'annoncé. Cependant, selon les spécialistes, pas de là à être en mesure de produire autant d’œuvres, ni même d'écrire avec une telle vitesse sous la dictée spectrale sans avoir joué la partition avant. Mais ce détail fera le bonheur des plus septiques qui ne cesseront de le marteler...


N'hésitez pas à partager cette fabuleuse histoire de Rosemary Brown !




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